dimanche 14 août 2011

Bridesmaids - My Review

You're like the maid of dishonor.

Synopsis (Cinoche) : La vie d'Annie est particulièrement désordonnée. Son fiancé l’a quittée et son nouvel amant est un goujat. et sa pâtisserie est fermée. Lorsque sa meilleure amie Lilian lui annonce son mariage imminent, elle est honorée d'être choisie comme demoiselle d'honneur. Pour plaire à son amie, Annie devra tout organiser en collaboration avec les autres demoiselles d'honneur, qui ont des goûts éclectiques et dispendieux, en particulier la riche et soignée Helen. En parallèle, Annie fait la rencontre d'un policier chaleureux, Nathan Rhodes, qu'elle est incapable d'aimer malgré les nombreux efforts de ce dernier pour la séduire.


Les bonnes critiques sur les affiches de cette comédie ont eu raison de moi. J'ai découvert le film aujourd'hui et je ne le regrette absolument pas. À vrai dire je le reverrais avec plaisir. ENFIN une bonne comédie pour les femmes, avec des femmes dans les rôles principaux. Produit par Judd Apatow, le spécialiste des comédies potaches de mecs tel que 40 ans, toujours puceau , En cloque, mode d'emploi, SuperBad... Ici sous la plume de Kristen Wiig qui s'avère être également l'héroïne principale et de Annie Mumolo, nous aussi les femmes avons droit à notre film potache. Mais de quoi vous réconcilier avec le côté graveleux, comme avec la scène d'essayage qui fini de façon absolument dégeulassement drôle dans les toilettes ou à même le bitume dans la rue.


L'actrice principale/scénariste Kristen Wiig est une VÉRITABLE DÉCOUVERTE et pourtant je réalise que je l'ai croisé dans plusieurs films par le passé (Adventureland, Whip It, Crazy Night) et dans Paul que j'ai encore plus envie de voir maintenant. Elle fait partie de ces nombreux comiques américains qui ont fait leurs armes dans Saturday Night Live et brillent actuellement dans l'émission et de plus en plus au cinéma tel Jason Sudeikis (vue récemment dans Horrible Bosses), Andy Samberg (vue dans I Love You, Man et récemment au début de Crazy, Stupid, Love et bientôt dans What's Your Number?), Bill Hader (En cloque, mode d'emploi, SuperBad, Forgetting Sarah Marshall, Délire Express, mais aussi aux côtés de Wiig dans Adventureland et Paul). Ici elle est tantôt hilarante, tantôt touchante, voir exaspérante. J'adore son brushing wake-up casual et son côté un peu à côté de ses pompes totalement fauchée parce que c'est tout moi dans la vie. Comme toujours dans les comédies américaines, les héros sont soit à leur compte (ou du moins ici elle était la patronne d'une pâtisserie ouverte en pleine récession) soit travaille dans le domaine culturel (photographe, journaliste, artiste, etc), voir les deux en même temps.


Mais le reste du casting féminin n'est pas en reste, peuplé non pas de stars mais d'actrices que vous avez pour sûre croisé ailleurs sans pour autant avoir retenu le nom tel Rose Byrne (découverte par la série Damages et récemment au cinéma dans X-Men, First Class) qui est ici détestable au possible mais incroyablement drôle, Maya Rudolph (Away We Go), Melissa McCarthy (qui restera pour moi éternellement Sookie St. James dans la série Gilmore Girls). Sans parler de l'apport de seconds rôles masculin avec Jon Hamm (le désormais culte Don Draper de la série Mad Men et au cinéma le sublime agent du FBI dans le nom moins génialThe Town ou Sucker Punch) qui nous prouve qu'il sait jouer avec son image et qu'il a beaucoup d'auto-dérision tellement son personnage est ridicule, mais aussi Chris O'Dowd (Good Morning England, et la série anglaise It Crowd, prochainement dans Friends with Kids avec justement Kristen Wiig et Jon Hamm).


Bien que déjà moultes films traitant du mariage/demoiselles d'honneur/crêpage de chignon avec entre autre Meilleures ennemies, Made of Honor, Un Mariage trop parfait, 27 Dresses, Just Married (ou presque), etc. Bridesmaids sort bien plus du lot car il évite les clichés habituels : les héroïnes ne sont pas nunuchement cruches, elles peuvent se montrer potaches comme les mecs (comme dans la vie), le scénario n'est pas cousu de fils blanc. C'est un parfait contre pieds au ramassis de conneries que fut Sex & the City les films, qui étaient une complète honte à ce que la série avait d'irrévérencieux et de politiquement incorrect qui respirait néanmoins la vérité. C'est cela que l'on retrouve justement ici, les filles sonnent justes. Elles pourraient être nos copines, ou nous-mêmes. Cela changent des poupées Barbies stéréotypées auxquelles nous avons le droit généralement dans les comédies. Car oui la femme peut être belle et drôle. Nous aussi nous savons nous moquer de nous même. Quand c'est bien fait, pourquoi s'en priver.


Mes scènes favorites, absolument drôlissimes :
- l'héroïne complètement stone dans l'avion qui fait tourner en bourrique le stewart et fiche en l'aire le voyage à Las Vegas en se faisant arrêté/expulsée de l'avion
- quand l'officier Rhodes apprend à Amy comment être un vrai cup, l'utilisation du radar...
- lorsqu'elle cherche à se faire pardonner auprès de l'officier Rhodes à grand renforts de délits automobiles.
- l'essayage qui vire au drame
- la prise de bec avec une adolescente à la bijouterie

Et pour finir, voici un florilège de citations plus croustillantes les unes que les autres :

Ted (à Annie) : I wouldn't want to make you explain what our relationship is to all those people. That would suck for you.

Officer Rhodes : Do you want to tell a cop about it? We're just like priests except we would tell everybody afterwards.

Une ado de 13 ans à la bijouterie : You're weird.
Annie : I'm not weird. OK?
L'ado : Yes, you are
Annie : No, I'm not! And you started it.$
L'ado : No, you started it! Did you forget to take your Xanax this morning?
Annie : Oh, I feel bad for your parents.
L'ado : I feel bad for your face.
Annie : OK... well, call me when your boobs come in.
L'ado : You call me when yours come in.
Annie : What do you have, four boyfriends?
L'ado : Exactly.
Annie : OK... yeah, have fun having a baby at your prom.
L'ado : You look like an old mop.
Annie : You know, you're not as popular as you think you are. 13-Une ado de 13 ans à la bijouterie : I am very popular.
Annie : [mimant une fellation] Oh, I'm sure you are... very... popular.
L'ado : Well, you're an old, single loser who's never going to have any friends.
Annie : You're a little cunt!

Gil (à Annie) : Before you make those kinds of demands you should put a note on your door that says, "Do not come into my room and read my diary and wear my clothes."

Annie : What kind of a name is 'Stove' anyway? What, are you like a kitchen appliance or something?
Le stewart Steve : No. My name is Steve and I'm a man.
Annie : You are a flight attendant.

Lillian (à Annie) : Why can't you be happy for me and then go home and talk about me behind my back like a normal person?

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